Last Fragment of memory.
Pour remonter la spirale...
On
ne devrait pas revenir sur son passé. Les voyages dans le temps
existent, mais n'ont pas lieu d' être. Pourtant n' importe qui voyage
là où il veut, là où il peut. Ahhh se rappelle t'il le bon vieux temps
entre nous deux ? J' étais descendu dans sa ville. Pas sa vraie ville
car son nom était masqué et ses parents l' avaient abandonnés. Non, la
ville où il restait pour un an, dans un foyer d' acceuil pour jeunes
travailleurs. Arrêt à Chaville rive gauche par train de banlieue.
Je
me souviens qu' a l' accueil du bâtiment blanc, je devais prêter, le
temps de ma visite ma carte d'identité, laquelle je récupérerais à la
sortie. J' allais chez lui avec l'intention de jouer à soulcalibur sur
dreamcast, pépère voire, regarder "blood the last vampire" mon tout
premier dvd.
Je pense qu'on s' entendait bien malgré son
caractère de cochon et le fait qu' il donnait l' impression de fustiger
les gens dans leur dos quand on était sur le net. Fally et moi, on s'
est souvent disputés, brouillés, réconciliés (?) avec lui. Une acalmie
s' installait. Et ça recommençait. Un ménage à trois sans les
dispositions amoureuses, nous n' étions pas non plus
Nin/Miller/Mansfield heuresement.
La brisure définitive cette
fois ci je pense, à eu lieu récemment sur le net, comme les autres
fois. Il devait être sûrement dans un jour funeste et le plus souvent,
c' était moi qui le réconfortait, ou plutôt essayait tellement les
appels au secours étaient nombreux. Pourtant ce jour là, je l' ai
abandonné, j' en ai eu marre. J' avais moi même mes problèmes et je
souhaitais les régler en tenant bon la barre pour essayer de m'en
sortir entier.
Qu'est ce que je dois en dire ? Je sais que je ne
suis pas fier. Je ne regrette pas l' acte en lui-même mais les bons
moments, qui seront perdus à jamais, sans renouvellement.
Bien
sûr il pourrait revenir sur sa décision mais connaissant bien l' animal
ou feignant de bien le connaître, j' en doute. Et même si il revenait,
je crois que je ferais tout pour le décevoir vis à vis de moi.
Et dire que ça avait si bien commencé, avec un jeu online...
Un jeu dans lequel j' avais presque fusionné, un univers où pour la première fois, je me sentais libre.
Vraiment libre.
Mes
relations avec les gens sont pour le moins des plus étranges et j' en
arrive à idéaliser les êtres, à même penser que "oui cette fois, c'est
la bonne", "je ne serais pas déçu" ou que ne sais je. J' espère
tellement des gens quand celà va dans mon sens que j' en arrive à m'
énerver moi même sans trop savoir le but de tout ça.
Toujours cette foutue idéalisation...
Ce sont ces gens là dont je garde un bon souvenir à la fin.
Mais ces gens là me manquent.
Les
horoscopes à la noix ont souvent prédis pour certains signes, des
choses insensées plus ou moins vraies qui se révélaient juste chez moi.
A croire que tout est fondé sur un type que l'on répercutera sur les
autres du même signe jusqu'a la fin des temps ou de l' humanité (ce qui
revient au même pratiquement).
J' ai idéalisé les gens et pour
ceux du sexe opposé rencontré, je les ai même aimé. Des coups de
foudres précoces et brutaux. Je doute que ça ait pu marcher entre nous,
mais qui sait ? Nous aurions vécus des temps infimes de moments
extraordinaires ?
Mariame surdouée notoire, mystérieuse et ses mains barbouillées de henné...
Sarah,cynique
et perdue au plus profond de son âme et jetée comme une vielle
chaussette par un salopard. On s' était dit entre potes à l' internat
que si on croisait le mec, on lui casserait la gueule, parce que non
"la vie n' est pas un jeu".
On ne joue pas avec les gens comme avec des objets.
On ne jette pas les filles dans les ordures au petit matin.
Claire,
la lesbienne littéraire, fumeuse de joints et engagée entre Strasbourg
et Lille, qui malgré son potentiel "je m'en foutiste" à fond, avait
quand même toute ma sympathie et ma profonde estime.
Sophie, Nolwenn, Mélanie, Léïla voire même Sonia qui m' inspira un vrai/faux récit autobiographique à la mords moi le noeud.
J' ai perdu ces gens de vue, qu' il soient filles ou garçon. Christophe, Sylvain, Guillaume, Baptiste... que devenez vous ?
J' ai perdu ces gens de vue mais il me reste les souvenirs, n' est ce pas là le plus important ?
J'
ai le souvenir d'une journée fabuleuse à Paris où nous nous étions
retrouvés, Chailloux, Will et les autres et dans une même journée,
tandis que je menais fièrement la barque, nous fûmes mêlés à une
manifestation pour un régime politique. A peine sortis de là, la pluie,
puis la grêle et la neige nous tombaient brièvement dessus. Le reste de
la journée se déroula entre achats divers et beuveries bienvenues.
Fabuleuse
journée que celle là, à laquelle j' adjoint les rares journées
rencontres avec Fally (dont une à Paris), l' homme aux emplois du temps
chargé mais ô combien généreux dans sa vie et ses actes.
C'est ptêt là que je me rends compte que je ne mérite peut être pas les gens, ni les occasions qu'on peut parfois me présenter.
Pourquoi ce post brutal chez Mirage à quelques jours de mon anniversaire ?
La
fatigue, mais pas seulement. Je reniais alors le forum en masse,
prétextant le flood trop prononcé qui m' énervait. Ce que j' avais vu
en Mirage mais aussi dans mon ancien forum, c' était une stagnation,
pas une communauté en vie. Une vraie communauté, c' était ce que j'
avais voulu créer avec les échanges entre nous de disques gravés par la
poste ainsi que les conseils que l'on pouvait prodiguer. Sur Mirage...
Enfin
ce qui a été fait a été fait, et même si j'y retourne, je ne fais plus
rien de constructif, l' envie n'y est plus, le désir s'est envolé et la
flamme évanouie.
J' ai souvent été tenté d' appeler des
personnes perdues de vues, mais je me suis toujours ravisé. En me
disant que ça peut gêner, que la personne ne doit plus me connaître, je
me freine brutalement.
Peut on connaître pleinement quelqu'un après plusieurs années. Non, oui, je ne sais plus.
Ce
blog a évolué et moi avec, et j' ai l' impression d' avoir perdu des
choses au passage tout en en gagnant d' autres, pas forcément des plus
utiles...
Peut être que j' attendais des réponses, mais je ne
vous ferais pas l' honneur de reprendre la phrase culte de fight club,
reprise un peu partout. Maintenant, je ne sais plus ce que j' attends,
mon blog m'est devenu bien étroit...
Vous qui me lisez, qu' espérez vous de moi, de mon blog ? Qu' appréciez vous chez moi ? Sur ce blog ?
Qu'
on ne vienne pas me dire les bandes dessinées, elles sont récentes, je
n' en mettais pas vraiment avant. Quand à ce que j' écris, c'est plus
une forme d' éxutoire à un seul sens qu' un vrai journal comme je le
pensais ou avait l' intention de le faire au début.
So...
Alors voilà, j' arrête ce blog. Arrêt momentanément pour quelques temps ou pour toujours, je ne sais pas, allez savoir.
Mais là, j' ai besoin de faire "une pause". Je continue cepandant mes autres blogs (musique et artistique), voilà...
Mais là. Je met la clé sous le paillasson et voilà. Point barre.
Stop.