Apocalypse now...
Ce n'est pas demain la veille que je parlerais du film de Coppola malgré la réplique culte qui tue de Kilgore : "Les viets y font pas de surf !" Non, je n' évoque le film qu'en référent. Car hier l' apocalypse s' est déchaîné chez moi.
Oui l' apocalypse, avec ses gros sabots plein de boue bouffe. Les cavaliers étaient 4 comme dans le livre de St Jean, et prêts à nous entraîner dans une sarabande digne du film de Ferreri, lequel ne mangeait pas de ferreros.
Il n' empêche, hier j' ai crû crever...d' avoir trop mangeouillé.
Hier, 20 août 2005. La rentrée n' est pas encore présente dans mon esprit bovin, et pour cause : nous recevions des invités de father. Avec la mamie (je fais du mamy sitting comme l' an dernier en semaine, mais c'est pire que l' an dernier par moment, oh que oui...) en plus, nous étions donc 9 à table. Je regardai à ma montre : nous commençions, il était 12h.
Tous les signes du zodiaques ou presque étaient réunis à table mis à part scorpion, capricorne, verseau et taureau et je pus tout en m' abreuvant et mangeant plus que de raison, dresser un thème astral à la noix (mais n' est pas madame soleil qui veut non plus et je n'y crois qu'a moitié à tout ça alors...). Tandis que les sagittaires monopolisaient la table, le poisson restait en retrait, le lion généreux prodiguait les conseils tout en harangeant la cancer pour éviter que celle ci ne se remette dans sa coquille, la gémeau écoutait tout en maintenant le dialogue ouvert tandis que la balance pesait le pour et le contre (je sais elle était facile celle là...) et que la vierge ne devait plus l' être (encore une boutade et j' arrête) et rigolait à coeur ouvert.
Quand à moi je mangeais et buvais de la vie comme de la table.
Je crois avoir bien enchaîné la règle des 3 dans l' après midi avant de commencer à me sentir déphasé : 3 verres de rouge, 3 verres de rosé, 3 verres de champâgne Ardennes sans oublier le petit kir de l' apéro (un Nico sans son kir, c'est plus un Nico)...
Mon verre teintait contre l' assiette et plus d'une fois en me servant de l' eau ou de l' alcool à boire, je failli viser à côté mais ça personne dans la confusion ne le remarqua...
D' ailleurs c'est là tout le grand problème de l' homme.
Savoir bien viser.
Tout un art que seul le Manneken Pis confirme en portant bien son nom d' ailleurs.
Mais je m' égare hors du trou.
Tout en mangeant, je faisais office de disc-jockey dont la programmation musicale se devait d' être soigneusement choisie (Cowboy Bebop ost, Twin Peaks -Fire walk with me- ost....)
Le repas-survie se termina vers les 17 heures. Moment salutaire où je pû aller aux toilettes sans failles (enfin !) et continuer une trop courte partie de Zelda sur la gamecube avant que la tempête ne revienne.
Pendant deux heures, je fût dans l' oeil du cyclone. A 19h le combat gustatif se continua (pitié !) jusqu' a 23h.
Le soir, je m' éffondrais sans joie dans mon lit pour me "réveiller" (en fait je n'ai pratiquement pas dormi de la nuit) ce matin barbouillé, mal au ventre et du citrate de béthaïne comme seul petit déjeuner.
Quand au repas du midi, c' était carotte râpées ("ça donne de belles cuisses et une belle vue" comme dit maman. Qui croit encore à ces conneries ? ) et taboulé et puis comme disent les nuls, un suppo et au dodo.
Enfin bon j' ai réussi à survivre encore une (dure) fois...
Encore envie d' en reprendre jusqu' a vomir à plus soif ? Lisez le texte mythique d' Edwwod sur les fruits de mer et bonne appétit...Héhéhé...
Et puis oh joie, oh merveilles, Nouilles repart en guerre ! Plein de jolies mises à jour ici et puis là....