Rollerball...

Je viens de le mater et en reste coi. Au passage c'est mon 200e message. Fallait redevenir crédible l' espace d' un post. Oui parce que en ce moment, je suis de bonne humeur. Et quand je suis de bonne humeur, je fais le con, je deviens con.

Promis, un jour je vous fournirai les balles pour me flinguer.^_^

Donc je vais essayer de vous dire pourquoi "rollerball" est un bon film mais sans plus. Pas une daube non, pas un chef  d' oeuvre non plus. Du moyen. De la part de John Mc Tiernan, on aurait espéré mieux. Mais il faut se dire que c' est déjà une chance de voir un film de lui tant le monsieur est censuré, charcuté par Hollywood à chaque film.

Avec les Die Hard et Predator, on à eu de la chance, pratiquement aucune censure, ni montage à la con. Mais les choses se compliquent sur "A la poursuite d' Octobre rouge". On sent Mc Tiernan surveillé.Avec "last action hero", Mc Tiernan s' offre une récréation sympa. Pas de pot, le film passe inaperçu et incompris pratiquement. Sur le 13e guerrier c' est toute une demi heure qui est retirée, à la barbe du pauvre réalisateur. Aouch. Pourtant, le film réussit à tenir vaillament sur ses 2 jambes, se hissant avec la même grâce barbare qui caractèrisent notre Mc Tiernan à côté de Predator au moins, ce qui n' est pas le cas de ce Rollerball, remake du film de 1975...

Alors qu' est ce qui va pas ? On retrouve bien pourtant la folie humaine et la barbarie commune à tous ses films (le thème cher à Mc Tiernan est la perte de toute humanité ainsi que la survie dans un monde souvent dénué d' espoir) excepté peut être dans "a la poursuite...." et "Nomads" son premier film. Quoique...

Oui on retrouve bien l' hémoglobine, la hargne, le mordant.... Alors ?

Y'a un problème.

D' abord la musique. Elle est signée Eric Serra. Ah bon ? Il fait du slipknot ou du rock mtv maintenant ? Bref elle est inexistante ou noyée, submergée, dans ce rock que l' on voudrait nous faire croire que tous les jeunes adorent. Ce pseudo métal infâme qui n' arrive même pas à la cheville de Vrais groupe de métal. Récemment je me suis écouté In-Flames ("reroute to remain").Eh ben, ça c' est du métal ! Du vrai, qui sait être mélodique, fort, fin, et bourrin tout à la fois. Du vrai, qui sent bon la crasse et la sueur.

Ensuite le montage. Catastrophique (on voit qu' il n' a pas eu un droit de regard là dessus). Enfin la volonté brouillée de Mc Tiernan qui se retourne contre lui (dénoncer la société du spectacle --la société typée mtv-- par la violence et le désabusement) et la fin trèèèèès utopique. Beh oui, sinon en France, on aurait déjà assiégés TF1 et pendu Le Lay par les couilles.

Alors que reste t' il ?

La grâce de plans inégalables où l' on se retrouve littéralement dans le jeu. Le sang gicle, on y est vraiment.  

Une séquence géniale de 10 mn de poursuite en infrarouge démontrant là, que ça se déroulait vraiment en pleine nuit, sans éclairages du tout. Un truc risqué, assumé, formidable au final.

La volonté de Mc Tiernan de ne démontrer que le côté violent d' un sport qui n' en est pas vraiment un et ainsi rester cher à sa thèmatique du retournement de tout être à un état bestial. (Hé hé, oui, le score du "jeu" n' est jamais montré, Mc Tiernan essayant de montrer là toute l' absurdité cruelle de la situation)

Alors oui....Rien que par cette hargne amère d' un réalisateur envers et contre tous (le public, les producteurs, hollywood), le film mérite d' être vu quand même.

Comments

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passe pour dire yeahhhhhhhhhh super 200 messages ....euh à quand les balles svp? ^^