Crise d' égoïsme bienheureuse
Je suis rentré, le monde peut bien disparaître.
Avec une joie à peine contrôlée, je me suis précipité sur le net. Tel une Bene Gesserit découvrant une seconde vie grâce à l' agonie de l' Epice (Oui désolé pour ceux que les métaphores littéraires obscures effraient, mais bon, on est fan de Dune, ou on ne l' est pas...), ma conscience s' est à nouveau réveillée pour me faire apprécier un nouvel étât second de ma personne. Celà faisait longtemps disaient certaines mauvaises langues, ouais et mon courroux, coucou ! (comme disait le regretté génial Pierre...) I love Life, dixit Pulp. C'est pas nouveau, mais cette conscience est de plus en plus ancrée en moi. Je crois que c'est dû à ma folle joie de revenir ici, même si ce n' est que pour un maigre week end de deux jours.
Durant deux semaines, je me suis abreuvé d' un peu de tout, en grande partie, des chefs d' oeuvres que je désirais d' ailleurs plus ou moins consciemment voir. J' ai eu du Hitchcock, du Satoshi Kôn, du Shyamalan et autres séries japoniases sympathiquement délurées, en plus de me resservir à diverses sources telles que Pierre Desproges, Frank Herbert, Douglas Adams (que je conseille aux fans de Terry Pratchett, merci à toi Jean) etc... J' ai aussi eu droit à l' inévitable remise en question sur mon travail graphique. Pour l' instant l' envie de dessiner m' a quitté. J' espère que ce n' est pas définitif car si pour moi le dessin était un bonheur, j' espère qu' il ne se transformera pas dès lors en contrainte...
Enfin, un week end chargé : du boulot, des révisions, des films à (re)voir, du blog en masse à lire (et hop, un new lien au fait hihi...) et des maux de crâne en prévoyance... Bah.