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** A M A N Y E **
2 juillet 2004

Fragments of memory (4)

Je reprends pas vraiment où j' avais laissé depuis la dernière fois mais bon...

Je me rappelle de fabuleuses parties de jeu vidéos aux bandes sonores...."improvisées" dans notre ancienne maison. Jouer sur un Doom like (Turok sur N64 par exemple) sur une musique comme "Adiemus" ou "la chevauchée des walkyries"(Wagner) et autres "les planètes" (holst) qui tournent à fond sur la chaîne à côté c'est génial. Divin. On se send investi d' une mission secrète épaulé par les cieux pour flinguer tous ces mécréants , ces chacals, ces cancrelats. ça donne du coeur à l' ouvrage de voir gicler tout ces litres d' hémoglobine sur fond de choeur martial ça c' est bien vrai. Inversion providentielle aussi pour un jeu comme Jet set Radio. Là où il nous faut taguer comme un ouff' (tro fort !) sur fond de musiques tout aussi rock que hip hop, je laissais tourner le vinyle de "tales from the topographic oceans" du groupe Yes --1973--. L' éffet était impressionant. C' est aussi Yes qui tournait (l' album "relayer" cette fois) pour star wars racer. Pour Wipe out 2097, c' était Aphex Twin je crois....

Pas que j' aime particulièrement les musiques de jeux vidéos (j' ai quand même celles des resident evil, skies of arcadia,zelda et autres jet set radio alors bon...), mais au bout d' un moment ça me lourde particulièrement....Faut bien en changer et prendre un peu le contre pied non ?^^

 

(aieuh c'est raté pour le triplebackflip arrière double salto retourné à 180° de -encore du sel ma chère ?- la mort qui tue...)

 

Je me rappelle de l' autre con qui m' a pourri mes années de lycée. 4 ans. 4 ans à supporter quelqu'un que j' avais considéré au départ comme un ami. Un ami un peu impulsif, puis les choses se sont evenimées. Je me suis senti trahi, et un froid s' est installé. Fallait bien que ça pète. C' est venu de lui. Un jour, il farfoullait dans mes affaires, se croyant tout permis.Je lui ai écarté la main ce qu' il n' a pas compris. Tout de suite réaction de sa part. Qu' est ce que c' était que ce geste que j' avais fait ? Moi : Attends, c' est mes affaires aussi. Lui : T' as vu ce que tu as fait ? Moi : Oui j' ai juste écarté ton bras. La chose que j' avais en face de moi virait en une seconde à la paranoïa...Non la névrose complète. N' étant non violent je ne savais pas quoi faire. Je peut être violent si on me pousse vraiment à bout, mais j' était persuadé que l' on pouvait régler ça à l' amiable en parlant. Quel naïf je suis. Comme si les plus grands conflits pouvaient se résoudre sans aucunes éffusions ni pertes. Il à levé la main pour m' intimider en un geste du genre "tu va t'en prendre une". La prof (avec qui je suis devenu ami) ne savait quoi faire. Personne ne bougeait dans la classe. Moi non plus à vrai dire. J' ai fait 4 ans d' Aïkido et ai arrêté un peu à contrecoeur. Mais là.... Là j' étais partagé entre la résignation (je vais me prendre la dérrouillée du siècle !), une certaine forme de témérité (je pourrais toujours stopper et éviter ces coups avec l' aïkido mais bon...ça l' énerverait encore plus) qui tient peut être plus de la stupidité, et la peur. Jusque là j' avais toujours échappé à la violence, même latente. Cul bordé de nouilles (mais mon pseudo ne vient pas vraiment de ça...). Je suis donc resté en face de lui, le regardant faire son geste. ça à dû lui mettre la puce à l' oreille ou autre chose et il à changé. Il à soulevé ma table de dessin et à tout renversé. Puis mr Furax (F c'est aussi la 1ere lettre de son prénom...) est retourné s' assoir le regard mauvais, finalement plus concentré par son dessin que par moi.Pour lui j' étais transparent.Un jour je me réincarnerais en papier calque.... J' ai lentement rangé mes affaires par terre , aidé par la prof qui me chuchotait "ça  va nicolas ?"...Oui ça allait. Enfin non.Je tremblais. J' avais pas bougé, j' avais rien fait. Et j' avais le ventre des plus noués. Je me suis rassit et ai essayé de remettre mes affaires sur la table pour dessiner. Mes mains tremblaient.

A la fin du cours, tout le monde est venu me voir "t'as bien agi, c' était lui qui était en faute". N' empêche que je m'en suis voulu. En me remémorant ça avec le temps, je regrette de ne pas m' être énervé. J' aurais dû carrément me défouler. Mais après je serais passé pour quoi ? Une bête ? Je pense que ça m' a traumatisé finalement, ancré dans mon être. Sinon j' aurais fait quelque chose cette année pour seb et Mathieu....Je déteste les jeunes qui sont violents et ne supportent pas l' alcool.Passons, je parlerais de ça plus tard. Mauvais souvenir d' Amiens de cette année. Rien n' est jamais parfait.

Dès que tout le monde est sorti,j' ai appelé ma mère. Mes mains tremblaient encore. Et en lui racontant tout, j' ai commencé à pleurer. Fallait que ça sorte. Je me souviens avoir gueulé dans la classe vide à ma mère "Je veux rentrer tout de suite. Je reste pas une seconde de plus." J' ai séché, c' était pour la bonne cause.

Pour terminer sur l' autre connard, l' année dernière un vendredi 3 juillet, j' allais après la japan expo, voir les résultats du bac. En 2e session --session de rattrapage--, j' étais admis. Je relis. ça peut pas être possible, on est que 3 à l' avoir ce foutu bac. Si je suis admis. L' autre con non. Il voulait faire gendarme, son BT dessinateur maquettiste (oui c' est ce que nous avions comme bac) en main ou pas. Il l' avait pas. Rictus de ma part ce jour là. Il y avait une justice parfois en ce monde pourri.

Sur le chemin j' avais des larmes, mais des larmes de joie.

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Commentaires
N
>endive : ah non à cette heure ci c'est matelas.net et autres compagnie du lit...^^<br /> <br /> > merci Penny.
U
N'aie pas peur mais...il y a une pub' pour les "crampes menstruelles" en haut de ton blog...Je ne te jugerai pas, ne t'en fait pas...
P
C'est avec une cigarette Elixir (pas de marlboro...zuuuut), que je me suis mise à lire ton histoire. Enfin j'ai un peu zappé les jeux vidéos quand même. J'ai adoré ! Moi aussi, j'ai déjà ressenti ça. Quand on a quelqu'un qui exagère et que l'on reste là sans rien faire et que par la suite on s'en bouffe le doigts. Moi c'était avec mon père par exemple. Il me balançait des choses qui ne fallait surtout pas dire, parfois je répondais mais j'avais peur. Une peur terrible. Je le connais c'est un impulif et moi aussi. Tout mes défaults sont aussi les siens, la méchanceté en moins. La seule chose que je peu me dire c'est que si je réussi ma vie comme moi je veux, j'aurais gagné face à lui. Il aura eu tort sur tout.<br /> <br /> Bisous, Penny.
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